Le 9 mai, mobilisons-nous pour une transition sociale et écologique juste ! (rappel)

vendredi 7 mai 2021

Communiqué CGT dans le cadre de l’Appel à manifester et à marcher le dimanche 9 mai 2021 partout en France, lancé par plus de 200 organisations (associations, syndicats, entreprises et politiques) « pour dénoncer le manque d’ambition du gouvernement qui refuse de faire face à l’urgence écologique ».

Appel à manifester et à marcher le dimanche 9 mai 2021 partout en France

En savoir plus : https://marcheclimat.fr/9mai/
Signer l’appel : https://marcheclimat.fr/9mai/signezlappel

Télécharger le Communiqué CGT du 23 avril 2021 (PDF en p.j.) : https://www.cgt.fr/comm-de-presse/le-9-mai-mobilisons-nous-pour-une-transition-sociale-et-ecologique-juste


PROJET DE LOI portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets
Le Gouvernement a engagé la procédure accélérée sur ce texte le 10 février 2021. L’examen du texte en première lecture par l’Assemblée nationale s’est achevé le 17 avril. Son examen au Sénat débutera le 10 mai.

Consulter le Texte résultant des délibérations de l’Assemblée nationale à l’issue de la seconde séance du 17 avril 2021 (document établi à titre provisoire, seule la « Petite loi », publiée ultérieurement, a valeur de texte authentique).
N.B. : ce document comporte les liens vers les amendements, sous-amendements, amendements rectifiés


Le texte du communiqué CGT du 23 avril 2021 :

Le 9 mai, mobilisons-nous pour une transition sociale et écologique juste !

À l’issue de l’examen à l’assemblée nationale du projet de loi « climat et résilience » verrouillé par la majorité au pouvoir, la CGT appelle les salarié.e.s, les retraité.e.s et les privé.e.s d’emploi à poursuivre la mobilisation pour une transition sociale et écologique juste, le 9 mai prochain, dans toute la France.

Ce projet de loi, bien loin de l’exigence de justice sociale, ayant animé la convention citoyenne pour le climat, n’est qu’une stratégie de « greenwashing » dont de nombreuses entreprises se sont d’ores et déjà emparées pour poursuivre impunément leurs plans de délocalisation et de licenciement : chez Bosch, la Sam, la Française de Mécanique, Knorr, dans l’aéronautique, l’aérien ou à la centrale de Gardanne, fermeture d’une partie du site Total de Grandpuits, etc.

Il est urgent d’opposer à cette logique dévastatrice nos revendications de progrès social et environnemental :
● conditionnaliser les aides publiques et taxer les dividendes pour les réorienter vers le financement de la transition sociale et écologique ;
● anticiper et planifier l’évolution des emplois avec l’ensemble des travailleurs qui sont les plus à même de définir leurs besoins en formation et la mutation de leurs métiers quand cela est nécessaire ;
● planifier les créations d’emplois qualifiés pour accompagner la transition ;
● donner les moyens financiers aux entreprises et aux travailleurs et travailleuses en termes de recherche et développement ;
● développer et améliorer les services publics sur l’ensemble du territoire.

Car, s’il s’agit, vraiment, de réformer nos modes de production, comment le faire, sans jamais évoquer, la responsabilité sociale et environnementale des grandes entreprises ? Sauf, à en faire peser exclusivement le poids sur les travailleur.euse.s et les plus vulnérables, sauf à vouloir « adapter » l’emploi et nos vies à un système capitaliste bien rôdé et responsable de la crise sociale et écologique.

Pour que la transition sociale et écologique soit l’opportunité de bâtir ensemble une société juste, émancipatrice et protectrice, nous devons nous mobiliser !


CI-APRÈS, pour mémoire, LE PRÉCÉDENT ARTICLE SUR LE PROJET DE LOI CLIMAT :

Loi Climat : un projet pas à la hauteur de l’urgence sociale et économique du pays

Communiqué CGT (Assemblée Nationale - Commission spéciale Projet de loi climat et résilience) :
"(...) ce projet de loi, en l’état, est très loin des enjeux sociaux et environnementaux et ne constitue, à nos yeux, qu’une opération de communication et de verdissement de la politique gouvernementale".
Le Gouvernement a engagé la procédure accélérée sur ce texte le 10 février 2021. Il a été déposé le mercredi 10 février 2021 et renvoyé à la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.

LE PROJET DE LOI
L’exposé des motifs - Le projet de texte - L’étude d’impact
Présentation du projet de loi par Mme Barbara Pompili, ministre de la transition écologique : extrait du compte-rendu de la séance du 8 mars 2021 (Commission spéciale)

LES AVIS
- L’avis du Conseil d’État
- L’avis de la Convention citoyenne pour le climat sur les réponses apportées par le gouvernement à ses propositions, version corrigée le 2 mars 2021
- L’avis du Conseil national de la transition écologique (CNTE), avis adopté le 26 janvier 2021
- L’avis du Conseil économique, social et environnemental* (CESE), remis le 27 janvier 2021, au nom de la section environnement
- L’avis du Haut Conseil pour le climat (HCC), Février 2021 - Le Communiqué de presse du HCC du 23 février 2021
- L’avis du Conseil National de l’Industrie (CNI) du 8 mars 2021, avis adressé au Premier ministre, président du CNI, et rendu public le 15 mars 2021

* Le CESE s’est prononcé à plusieurs reprises sur la politique climatique et a constaté que la France ne se situe pas sur les trajectoires prévues par sa Stratégie nationale bas-carbone. Ce projet de loi ne paraît pas en mesure de redresser la situation climatique et de prendre en compte les inégalités sociales. Alors qu’il faudrait tripler le rythme annuel de réduction des émissions et les diviser par six d’ici 2050, les mesures apparaissent souvent limitées, différées, ou soumises à des conditions telles que leur mise en œuvre à terme rapproché est incertaine. Les rares estimations d’impact fournies font apparaître leur insuffisance. Le CESE assortit ses analyses de préconisations pour progresser. (Ont été auditionnés M. Thomas LESUEUR, Commissaire général au développement durable - ministère de la transition écologique et M. Laurent MICHEL, Directeur général de l’énergie et du climat - ministère de la transition écologique).

A LIRE
Article de Gaspard d’Allens (Reporterre) : "Pour défendre son action climatique, le gouvernement s’offre les services d’un cabinet de conseil international"

POUR MÉMOIRE
Tract "Écologie-Climat" du 5 mars 2021 : actualité et expressions CGT condamnant les politiques qui mettent nos ministères au service des seuls intérêts économiques sous coups verts de com’ décomplexée (Télécharger le pdf pour avoir accès aux liens).


Documents joints