La voix des retraités - Février 2021

mardi 23 février 2021

Vous trouverez ci-joint "La voix des retraités" - février 2021
Expression de l’Union Fédérale des Retraités (UFR)

Quelle situation !

Pour le moment on a échappé pour les uns, survécu au virus pour les autres. Mais vivre normalement devient de plus en plus difficile, prendre l’air, faire les courses, faire de l’exercice, se faire soigner, voir les enfants, se divertir, militer...

En cette deuxième semaine du mois de février il fait très froid, très certainement des dizaines de milliers de concitoyens de tous âges sont mal ou peu chauffés, et ils souffrent du froid. On atteint des sommets d’inhumanité - hier à la télévision un SDF de 74 ans condamné à coucher dans la rue disait : tout ce que je demande c’est un peu d’humanité ! Et voilà ! Vivez avec ça messieurs-dames ! Soyez contents vous avez un abri. Des milliers, combien exactement (?) "tombent" dans la précarité, ceux qui étaient précaires avant la COVID 19 tombent dans la misère... Les files d’attente devant les restos du coeur ou pour percevoir les aides humanitaires n’ont jamais été aussi longues. On se sent basculer dans un autre monde, ou plus précisément dans le même, en pire.

C’est une pandémie, c’est-à-dire une épidémie mondiale. Des phénomènes de maladie contagieuse à une large échelle par exemple la grippe espagnole, ont déjà existé, mais jamais aussi profondément et largement, mis à part quelques îlots perdus, tous les continents sont touchés. Bien qu’actuellement, la guerre ne concerne encore directement que l’Afrique et le Moyen Orient, cette pandémie évoque par certains aspects une situation de guerre : confinement, restrictions des libertés, informations régulières concernant le nombre de morts... Des centaines de milliers sont morts dans de grands pays comme les États-Unis ou le Brésil... des dizaines de milliers (80 000 ?) en France. En même temps des inondations à n’en plus finir ravagent de larges secteurs du territoire national. Des images de catastrophes sont diffusées presque quotidiennement. Récemment on assistait quasiment en direct à la télévision à l’effondrement d’un glacier de l’Himalaya suivit d’un déluge submergeant une vallée, engloutissant des villages entiers. Pour faire face à la pandémie, partout les systèmes de santé sont débordés dans des proportions plus ou moins grandes...

L’incurie du gouvernement est manifeste. Il énonce des directives contradictoires et incompréhensibles. Par exemple il autorise la cohue dans le métro mais il interdit aux restaurants et aux musées de fonctionner même avec les précautions et restrictions nécessaires. Ou bien les écoles primaires fonctionnent mais les Universités sont fermées. A cela s’ajoutent des milliers de licenciements, des milliers de faillites effectives ou annoncées... (...)

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