C’est la fête : 10 échelons de catégorie C au SMIC au 1er janvier 2023 !

lundi 2 janvier 2023

Régularisation des salaires inférieurs au SMIC par décret publié le 23 décembre 2022. Revalorisation du SMIC de 1,81 % au 1er janvier 2023 (minimum légal).

Le Décret n° 2022-1615 du 22 décembre 2022 augmente à compter du 1er janvier 2023 le minimum de traitement fixé par la grille régissant la rémunération de la fonction publique. Il fixe le minimum de traitement, aujourd’hui correspondant à l’indice majoré 352 (soit indice brut 382), à l’indice majoré 353 correspondant à l’indice brut 385, soit 1712,06 euros brut mensuel.

Seule la grille C est concernée. Les 7 premiers échelons du C1 et les 3 premiers échelons de C2 sont au même indice majoré 353.

Article lié : Catégorie C : grille de salaire modifiée au 1er janvier 2023 (décret du 22.12.2022)


Cette nouvelle revalorisation du minimum de traitement se traduit à nouveau par un tassement salarial.
Sans revalorisation forte et urgente de la valeur du point, sans mesure générale, les salaires et les carrières continueront de se dégrader de manière aggravée et les inégalités entre les femmes et les hommes ne pourront être résorbées.

Le gouvernement s’est obstiné à poursuivre la politique de gel de la valeur du point d’indice engagée en 2010 et qui n’a connu qu’une brève parenthèse fin 2016 / début 2017. Il court constamment derrière le SMIC si bien que la Fonction Publique est contrainte de publier de nouveaux décrets.
Un électrochoc salarial est essentiel avec une augmentation importante du point d’indice, soit une hausse immédiate de 10 % du point d’indice ; une véritable refonte des grilles indiciaires pour tous les fonctionnaires doit permettre également un déroulement de carrière linéaire dans chaque cadre d’emploi ou corps de métiers.

Vous trouverez également ci-joint le Communiqué CGT Fonction publique du 02 janvier 2023 "SMIC légèrement augmenté : grille indiciaire encore detériorée !"



● une augmentation immédiate de 10 % de la valeur du point d’indice, correspondant à une première mesure de revalorisation ;

● la mise en œuvre d’un plan de rattrapage des pertes cumulées car, oui, nous aurons besoin de plus que ces 10 % ;

● l’indexation de la valeur du point sur l’indice des prix à la consommation comme axe fort ;

● l’exigence d’un budget dédié pour la revalorisation des grilles indiciaires, pour la revalorisation des métiers et filières à prédominance féminine (notamment par des mesures contraignantes avec une obligation de résultat pour les employeurs publics) ;

● l’intégration dans le traitement brut des primes ayant un caractère de complément salarial.

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